Les problèmes liés au MIDI, tout d’abord…
Epoque de virtualisation oblige, imaginons qu’à ce stade, votre projet contienne encore des pistes de VSTi, Avant de mixer, je vous conseille de les convertir en audio. Elle seront homogènes avec les autres éléments à mixer, elles résisteront à votre changement de setup et pourront être lues ailleurs que sur votre installation. Mais avant cela, il faudra vérifier les derniers détails! Que les notes ne se chevauchent pas dans les lignes monophoniques et que les vélocités et autre contrôleurs soient bien réglés, par exemple! Utilisez la fonction freeze, si votre logiciel le permet, elle vous permettra de revenir facilement sur un paramètre MIDI oublié ! N’hésitez pas à tenir un petit fichier de notes et des copies d’écran sur votre projet. Le module utilisé, le nom du preset, les modifs apportées… Un peu fastidieux sur l’instant mais tellement utile en cas de retour en arrière
La Mise en place Évoquons quelques défauts artistiques, maintenant : votre batteur n’est pas un « beat box », bien sûr ! Il faut tout de même se fixer des limites: Il est quasi impossible de bien mixer une rythmique qui n’est pas calée et un «basse batterie» garantit les bonnes fondations d’un morceau dans de nombreux genres musicaux. Un « slap » de basse «à côté» est pire que «pas de note du tout», soyez en certain! Repérez vous, bien sûr, à la grille de tempo si un métronome a été utilisé à la prise et, dans le cas contraire, identifiez un instrument étalon en la matière, de façon à rapprocher les «petits égarés» du groove de base ! La justesse de votre diagnostique est importante car si vous partez « à l’envers » en vous basant sur la mauvaise référence, c’est perdu d’avance! Le résultat sera catastrophique Quelquefois, de petits aménagements sur plusieurs pistes sont préférables à de grosses modifications « à la serpe ». Attention à vos crossfades, lorsque vous décalez un ou plusieurs éléments. Les clics que des jonctions rapides peuvent générer ne sont pas toujours audibles mais ils polluent sérieusement le résultat. Une seule solution, l’écoute soigneuse en solo sauf si, comme Samplitude, votre logiciel propose le « crossfade automatique »!
A savoir: un musicien qui se décale… compense automatiquement. Résultat des courses: si un passage presse, il est très probable que le suivant soit « très au fond », voire pire! C’est notre fonctionnement, nous sommes faits comme ça!