Continuons notre inventaire de la parfaite panoplie de l’ingénieur de mastering:
Tout d’abord… le contrôleur d’écoute
Si vous avez opté pour une solution « Dans la boite », en dehors des enceintes elles-mêmes, vous n’échapperez pas à un autre élément « en dur »: le contrôleur d’écoute. Au minimum, il devra comprendre un gros bouton de volume, (avec une graduation facilement repérable), un sélecteur d’entrées, un switch « Dim » et un autre pour la sommation mono. De plus, en cas d’utilisation de plusieurs écoutes, votre choix devra se porter sur un modèle qui propose des départs vers des circuits distincts et ajustables afin de pouvoir les calibrer rigoureusement les niveaux des uns par rapport aux autres.
Obligatoirement ergonomique et en face de vous, votre « commande des gaz » ! Sans elle, impossible de naviguer entre les points de niveaux références que nous avions mis au point dans notre « initiation au mastering part II »
Les EQ’s.
Un égaliseur flexible, ergonomique et transparent doit faire partie de votre boite à outils. L’ajustement de la balance tonale d’un mastering constitue le premier point critique du processus. Un grand nombre de bandes et un filtre coupe-bas seront alors requis. Dans une toute première phase de neutralisation des défauts, la transparence de l’égaliseur est indispensable. L’EQ à phase linéaire est alors souvent conseillé. Cette particularité permet d’éliminer la distorsion de phase occasionnée par les délais qu’imposent les traitements des diverses plages de fréquences et de conserver l’intégrité des signaux complexes que nous traitons en mastering. Une autre EQ à caractère plus prononcé, émulant un standard analogique, par exemple, pourra vous aider à souligner une texture et à traiter musicalement le signal.
Les gros modules analogiques restent un must… même si nombre d’émulations logicielles d’aujourd’hui sont satisfaisantes!
Promis, je vous parle très vite des outils dynamiques!